


Publication in the book « Montpellier Street Art », new edition by Sylvie Léonard, Museo editions, June 2022

La revue, leader incontestée de la presse dédiée à l’Art Contemporain Urbain est diffusée dans 15 pays.
Published in the famous bimonthly and bilingual magazine @graffitiartmagazine, I am one of the artists featured in the 12-page « Droit au mur » report devoted to street art in Marseille in the new February / March 2021 issue. undisputed press dedicated to Contemporary Urban Art is distributed in 15 countries.

Reportage diffusé à la télévision sur France 3 Côte d’Azur le 11 septembre avec Claire Lorentz, organisatrice de l’exposition au château de La Bégude à Opio, avec ma participation. En cette période de pandémie, le virtuel dans l’art en complément d’événements réels.
Report broadcast on television on France 3 Côte d’Azur on September 11 with Claire Lorentz, organizer of the exhibition at the Château de La Bégude in Opio, with my participation. In this period of pandemic, the virtual in art in addition to real events.
Merci à la galerie Galart’xy, organisatrice de l’exposition au Château de La Bégude à Opio dans les Alpes-Maritimes pour sa communication et notamment la réalisation de cette très belle animation.
Thank you to the Galart’xy gallery, organizer of the exhibition at the Château de La Bégude in Opio in the Alpes-Maritimes for its communication and in particular the realization of this very beautiful animation.

6-page interview devoted to my work in the famous bimonthly urban art magazine Urban Arts, April / May 2020 issue.
JC ROMERO, explorateur digital de zone(s) urbaine(s)
S’il ne s’affiche pas, ou du moins pas encore, sur les murs, JC Romero est incontestablement un artiste urbain, par l’inspiration de son travail, qui nous plonge dans une vision très personnelle de nos mégalopoles.
Par Christian Charreyre
Par une alchimie de ses inspirations et influences qui n’appartiennent qu’à lui, Jean-Charles Romero nous entraîne dans un univers bien particulier, où des personnages étranges, déconstruits et hybrides évoluent dans un décor qui pourrait sembler futuriste mais qui n’est pas si éloigné de notre réalité.
Cela fait 20 ans que vous êtes artiste. Comment en êtes-vous arrivé à votre travail actuel ?
Jeune, j’étais attiré par tout ce qui était art. Je suis graphiste de formation et, en parallèle, j’ai commencé à expérimenter, à peindre sur carton marouflé, à dessiner sur papier froissé, à faire du collage sur toile en technique mixte. J’ai cherché des supports originaux, pour éviter tout académisme avec une toile et un pinceau. Par la suite, je me suis appuyé sur mon expérience professionnelle et ma maîtrise de Photoshop. Je voyais bien qu’il y avait des solutions intéressantes avec ce médium. En fait, je me suis inspiré de cette phrase de Joan Miró : « Il faut tuer la peinture pour y revenir d’une autre manière ». Je suis un peintre sans pinceau. Aujourd’hui, je fais des tirages sur du papier fine art, en édition limitée. Mais je vais revenir à la toile ; avec du collage numérique et de la peinture, en technique mixte, en œuvre unique. C’est un nouveau challenge, pour proposer autre chose et prendre du plaisir aussi.
D’où vient votre inspiration urbaine, un peu « Cyber-Punk » ?
Oui, c’est un peu ça. Mes influences sont multiples. À une époque où on ne parlait pas encore d’Art Urbain, il y a eu des pionniers, les affichistes réalistes comme Raymond Hains, Jacques Villeglé, la figuration libre, Paul Rebeyrolle, Miguel Barceló… sans oublier le « patron », Picasso. Et, en parallèle, toute la culture du rock underground, avec ses pochettes de disques qui parlaient à mon imaginaire adolescent.
Le monde que vous dépeignez, est-ce le nôtre ?
Ce que je veux représenter, c’est notre environnement, la société néo-libérale mondialisée, l’ultra-modernité de notre époque évoluée et décadente, portée par le génie et l’inconscience des hommes. Une forme de résistance… Je cherche à faire une poésie visuelle, même trash, punk, un peu « sale ».
Vos personnages sont assez monstrueux et pourtant touchants…
Effectivement, on ne sait pas s’ils vont rire ou pleurer, et c’est important pour moi. C’est un entre-deux, entre le génie des hommes puisque nous sommes tout à fait capables de décoder le génome humain, et son égoïsme, puisque nous ne parvenons pas à organiser notre société de manière plus juste. C’est un paradoxe.
Avez-vous trouvé votre langage dès le début ?
Plutôt en tâtonnant, en m’inspirant de ce qui me plaisait. Avec le digital, ma technique s’est améliorée, mon vocabulaire s’est étoffé, mon langage visuel s’est affirmé au fur et à mesure, même si je travaille sans jamais savoir ce que je vais faire à l’avance, de manière totalement libre. Je ne fais pas de dessin préparatoire. C’est un travail en concentration maximale devant l’écran, avec beaucoup d’excitation aussi. Je manipule, j’imbrique, je fusionne des formes… La machine me propose des choses que j’exploite. Nous sommes deux à bosser, même si c’est moi qui décide !
Avec une inspiration aussi urbaine, n’avez-vous jamais été tenté de vous exprimer dans la rue ? Pas encore. Mais pourquoi pas. Je réfléchis à l’animation d’un endroit à l’extérieur, pour essayer d’autres supports, sortir de ma zone de confort… et avoir une visibilité. Cela n’a pas encore pris forme mais j’y pense. Ce n’est pas évident de consacrer son temps à plusieurs choses. Pour l’instant, je chercher à progresser, pour approcher une création aboutie… Aboutie à mes yeux, je ne veux pas paraître prétentieux ! C’est juste pour aller au bout de la création. Je viens du graphisme, comme de nombreux grapheurs. Beaucoup de street artistes ont fait le chemin de la rue vers l’atelier, je pourrais faire l’inverse !
JC ROMERO, digital explorer of urban area (s)
If he does not appear, or at least not yet, on the walls, JC Romero is undoubtedly an urban artist, by the inspiration of his work, which immerses us in a very personal vision of our megalopolises.
By Christian Charreyre
By an alchemy of his inspirations and influences which belong only to him, Jean-Charles Romero takes us into a very particular universe, where strange, deconstructed and hybrid characters evolve in a decor which could seem futuristic but which is not so far from our reality.
You have been an artist for 20 years. How did you get to your current job?
When I was young, I was drawn to everything that was art. I am a graphic designer by training and, at the same time, I started to experiment, to paint on mounted cardboard, to draw on crumpled paper, to make collage on canvas in mixed technique. I looked for original supports, to avoid any academicism with a canvas and a brush. Subsequently, I built on my professional experience and my mastery of Photoshop. I saw that there were interesting solutions with this medium. In fact, I was inspired by this sentence by Joan Miró: « You have to kill the painting to come back to it in another way ». I am a painter without a brush. Today, I make prints on fine art paper, in a limited edition. But I’m going to go back to the canvas; with digital collage and painting, in mixed technique, as a unique work. It’s a new challenge, to offer something else and have fun too.
Where does your urban inspiration, a little « Cyber-Punk » come from?
Yes. Kind of. My influences are multiple. At a time when we were not yet talking about Urban Art, there were pioneers, realistic poster artists like Raymond Hains, Jacques Villeglé, free figuration, Paul Rebeyrolle, Miguel Barceló … without forgetting the « boss », Picasso. And, in parallel, the whole culture of underground rock, with its album covers that spoke to my teenage imagination.
Is the world you portray ours?
What I want to represent is our environment, globalized neoliberal society, the ultra-modernity of our advanced and decadent era, driven by the genius and unconsciousness of men. A form of resistance … I try to make a visual poetry, even trash, punk, a little « dirty ».
Your characters are quite monstrous and yet touching …
Indeed, we don’t know if they’re going to laugh or cry, and that’s important to me. It is an in-between, between the genius of men since we are perfectly capable of decoding the human genome, and its selfishness, since we fail to organize our society in a fairer way. It’s a paradox.
Did you find your language from the start?
Rather by groping, by being inspired by what I liked. With digital, my technique has improved, my vocabulary has grown, my visual language has gradually asserted itself, even if I work without ever knowing what I will do in advance, so totally free. I don’t do preparatory drawing. It’s a work in maximum concentration in front of the screen, with a lot of excitement too. I manipulate, I nest, I merge shapes … The machine offers me things that I use. There are two of us working, even if it’s me who decides!
With such an urban inspiration, have you ever been tempted to express yourself on the street?Not yet. But why not. I think about animating a place outside, to try other supports, get out of my comfort zone … and have visibility. It hasn’t taken shape yet but I think about it. It’s not easy to spend your time on several things. For now, I’m looking to progress, to approach a successful creation … Successful in my eyes, I don’t want to appear pretentious! It’s just to go after creation. I come from graphic design, like many graphic designers. A lot of street artists have made their way from the street to the studio, I could do the opposite!


Jean-Charles Romero
Discussion avec Jean-Charles Romero, qui réalise des collages urbains depuis 15 ans, et qui n’a décidé d’en parer les murs de nos villes que récemment.
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Attiré par l’art assez jeune, mon intérêt à commencer par la photo, puis le graphisme, je suis d’ailleurs devenu graphiste avant de me frotter à l’art contemporain.
J’ai commencé à faire des collages urbains sur toile depuis 2004 et à coller dans la rue en 2020.
J’ai commencé par la peinture sur carton marouflé, le dessin sur papier froissé, le collage sur toile. Depuis quelques années, mon travail a évolué de façon significative en investissant un champ novateur : le numérique. Puis le collage de rue.
En un mot, je fais de l’art contemporain urbain avec une spécificité digitale.
Sur toile, je fais de la technique mixte. Je maroufle des affiches publicitaires lacérées sur la toile et j’y intègre ensuite la création numérique par la technique du transfert à l’aide de médium acrylique et je termine avec de la peinture acrylique. Pour les tirages d’art, il s’agit de prints « giclée » en tirages limités, numérotés et signés.
Comment se passe ton travail de création sur l’ordinateur ?
Je travaille les formes, les fonds et les images, les fusionnent entre elles jusqu’à ce que se révèle un semblant d’image ou de matière assez inconfortable que j’exploite pour essayer d’opérer une synthèse entre peinture, collage, volume, sculpture, éléments graphiques et dessin.
Je ne recherche pas forcément à faire du “beau”, mais plutôt des choses qui ressemblent à la vie, avec un aspect un peu “sale”, rock.
L’hybridation est la règle. Le « collage digital » permet de mélanger différents genres artistiques et ainsi tenter d’explorer de nouvelles interprétations du monde.
Tu cherches à transmettre des messages ou ta recherche est purement esthétique ?
Je travaille sans crobard ni dessins préparatoires, free total en quelque sorte. Eugène Delacroix a dit « Le premier mérite d’un tableau est d’être une fête pour l’œil », l’émotion prime sur la compréhension à mes yeux.
Sur le fond je travaille sur la notion du temps qui passe, l’altération, le périssable institutionnalisé. Le changement amplifié par l’apport de la révolution technologique, l’accélération effrénée et démente de notre époque.
Comment t’est venue cette envie ou ce besoin de montrer tes œuvres dans la rue ?
Je faisais de l’urbain sans vraiment en avoir conscience. Une œuvre urbaine mise en scène à l’extérieur a son impact amplifié. La force de frappe d’un propos urbain plongé dans son environnement, c’est comme une sorte d’installation. Sa dimension poétique et donc politique est à sa place.
Ensuite l’outil numérique et les perspectives visuelles inédites qu’il promet ne sont pas encore vraiment représentés dans la rue.
Et puis la rue a une telle caisse de résonance !
Comment tu choisis les endroits pour tes collages ?
Des évidences s’imposent : les angles de rue, les spots stratégiques du street art et puis, au mieux, la composition du mur déjà en place, plus il est altéré, mieux c’est. Enfin, là c’est l’idéal.
Tu acceptes facilement le côté éphémère de ton travail dans la rue ?
Oui, la création dans la rue appartient à tous et restera éphémère, elle interpelle le passant pour qu’il sorte de son quotidien pour réfléchir, s’émouvoir, sourire ou rêver, ne serait-ce qu’un instant. Quel cadeau pour l’expression, l’éphémère est le prix à payer.
Le côté illégal t’attire en particulier ?
Je retrouve les sensations de la photo de concert que je faisais tout jeune, à l’époque où il n’y avait pas de smartphone et que les prises de vue étaient prohibées. Le boîtier et l’objectif planqués sous mon pantalon dans des chaussettes de foot… (rires) Et puis ça colle parfaitement avec l’esprit des cultures urbaines, notamment le post punk dont j’ai grandi imprégné.
Quant à l’illégal, il l’est de façon officielle et beaucoup moins qu’hier, le collage est toléré, rien à voir avec le graff. D’ailleurs certaines villes ont parfaitement compris l’attrait touristique du street art.
Quel est ton rapport avec le public dans la rue ?
Jusqu’à présent ça se passe bien, au pire de l’indifférence, au mieux du soutien et de l’encouragement.
Quelles réactions cherches-tu à provoquer chez ton public ?
Une bonne claque visuelle, que certains d’entre eux décollent du plancher des vaches et se disent « Waouh » !
Tu te considères comme un artiste engagé ?
Indirectement oui, je suis pour la tolérance et le vivre ensemble. Je suis un enfant de l’esprit mai 68. Face à la montée du réactionnaire et du repli sur soi, la lutte est engagée.
Jean-Charles Romero à la loupe
Ta définition du street art ?
Le street art est le fruit de la pop culture présente depuis le milieu du siècle dernier. Le « do it yourself » amorcé dans la culture au sens large, sa démocratisation. Une manière de dire « Tout ça n’est plus une affaire de spécialistes ».
De mon point de vue ce n’est rien moins que l’appropriation de l’art, dans son ensemble par le peuple. D’ailleurs à y regarder de près, l’urbain est devenu pluriel dans ses propositions, et digère de plus en plus toutes les tendances formelles de l’histoire de l’art. Ce rouleau compresseur est pour l’instant le plus durable de tous les courants artistiques, il est présent depuis 40 ans.
Présent aux 4 coins de la planète, c’est inédit aussi, bref l’histoire n’est pas prête de s’arrêter. La mondialisation de l’art en quelque sorte… Du moins le paradoxe de l’un de ses bons côtés.
L’œuvre dont tu es le plus fier ?
Elle est assez floue, quelque part au fond de ma tête, insaisissable, elle reste à venir !
Le meilleur moment de la journée pour créer ?
L’ordinateur est dispo, rien à mettre en place, donc à tout moment.
Quant au collage, le matin au lever du jour. On n’est d’ailleurs jamais à l’abri d’une belle rencontre, à l’occasion de l’un de mes collages, aux Escaliers Notre-Dame-du-Mont au Cours Julien à Marseille, une femme à sa fenêtre m’interpelle et me dit que ce que je fais est beau… Le temps d’un instant mon corps frissonne de plaisir, je suis « hors sol », rien que pour ça…
L’artiste vivant qui t’inspire le plus ?
Mes inspirations sont multiples et diverses, morts et vivants d’ailleurs, du Caravage à Paul Rebeyrolle par exemple, en ce qui concerne l’urbain j’aime beaucoup Vhils, Bordalo II, Os Gêmeos et les français Blek Le rat, Maye, Levalet, Stom500.
Quels sont tes projets pour les prochains mois ?
Continuer à créer, coller et exposer. J’espère pouvoir faire plus grand à l’avenir : des collages sur murs entiers et pouvoir participer à des festivals pour commencer à avoir un début de visibilité à l’international.
Tu as une ambition particulière à terme ?
Faire connaître mon travail au plus grand nombre et je suis particulièrement déterminé.

Publication in the famous bimonthly and bilingual magazine Arts Magazine International, December 2019 / January 2020 issue, on the occasion of my exhibition Décollage(s), from December 13, 2019 to March 14, 2020, Galerie Marina Latta, ( 7 rue Marcel Journet, Monday to Saturday, from 10 a.m. to 6 p.m.) located in the historic district of the city of Grasse on the French Riviera, world capital of perfume, classified by UNESCO.

Thank you to Artension, the benchmark bimonthly art magazine, for having a crush on my work and for publishing my news on the occasion of my current exhibition Décollage(s) at the Marina Latta Art Gallery in Grasse. N ° 159 January-February 2020, currently on newsstands.
Text published by Artension:
JEAN-CHARLES ROMERO – Grasse (06) – Until March 14
« A dark and solar imaginary, populated by strange and mysterious creatures, which retransmits the urbanity of our ultramodern lives, sophisticated and grotesque at the same time, where everything is mixed. » Love at first sight for « Dog Punk » and « Northern Suburbs »!

Publication dans le média @le_mensuel_magazine, site et magazine culturels, à l’occasion de mon exposition actuelle Décollage(s) à la Galerie d’art Marina Latta à Grasse.
Texte publié :
« L’artiste nous parle d’un monde où les stigmates d’hier télescopent le présent et le futur en devenir : Aux confins d’une cité lointaine, un personnage en jeans et à tête de sculpture, fume devant une nana-cyborg qui fait son jogging en rangers et lunettes-masque futuriste. Un punk noir, avec blaser satiné de golf, promène son chien-robot aux dents de requin et grille de protection sur un œil, sous le regard d’un teenager étrange. Un cheval en papier erre sous un arbre à mots. Un bébé mutant, aux yeux-lunettes bizarroïdes et chapeau en papier sur la tête, s’agite devant un vieux-sage rose fluo qui médite. Loin d’ici, un cargo avance lentement sur une mer de peinture colorée, sous des nuages lourds déréglés par le changement climatique.
Mi-pierre, mi-papiers déchirés, les visages et les corps semblent comme figés, vitrifiés et altérés, comme si le temps s’était arrêté alors que tout change à la vitesse de l’éclair.
Un imaginaire sombre et solaire, peuplé de créatures étranges et mystérieuses, qui retransmet l’urbanité de nos vies ultramodernes, sophistiquées et grotesques à la fois, où tout se mêle et se mélange, où se superposent plusieurs strates, avec des lambeaux encore visibles d’anciens mots, d’anciennes empreintes d’époques proches qui transpirent encore. Il nous parle d’un monde structuré mais fragile, entre traces d’hier et technologies de demain, un monde hybride et autodestructeur, ou la notion de croyance dans le progrès a disparu, il nous parle de sa vision du monde d’aujourd’hui et en devenir… »
Publication in the media @le_mensuel_magazine, cultural site and magazine, on the occasion of my current exhibition Décollage(s) at the Marina Latta Art Gallery in Grasse.
Text published:
« The artist tells us about a world where the stigma of yesterday telescopes the present and the future in the making: On the borders of a distant city, a character in jeans and a sculpture head, smokes in front of a girl-cyborg who does his jogging in rangers and futuristic goggles. A black punk, with a satin golf blazer, walks his shark-toothed robot dog and protective grid over one eye, under the gaze of a strange teenager. A paper horse wanders under a word tree. A mutant baby, with bizarre-eyed glasses and a paper hat on his head, is fidgeting in front of an old neon-wise neon pink who is meditating. Far from here, a freighter is slowly advancing on a sea of colorful paint, under heavy clouds disrupted by climate change.
Half-stone, half-torn paper, faces and bodies seem frozen, vitrified and altered, as if time has stopped when everything changes at the speed of light.
A dark and solar imagination, populated by strange and mysterious creatures, which retransmits the urbanity of our ultramodern lives, sophisticated and grotesque at the same time, where everything is mixed and mixed, where several layers are superimposed, with shreds still visible d old words, old footprints from close times that still perspire. He talks to us about a structured but fragile world, between traces of yesterday and tomorrow’s technologies, a hybrid and self-destructive world, where the notion of belief in progress has disappeared, he tells us about his vision of the world of today. and becoming …«

Merci à NUBA MAG’S @nubadx, d’avoir publié mon travail dans leur magazine mensuel très moderne, consacré à la nouvelle scène artistique contemporaine. La création, abstraite ou visuelle, qui passe par l’art, le design, la photographie, la réalisation de films en une seule expérience quotidienne. 52 pages – n°4, sur le thème « La vision ».
Thanks to NUBA MAG’S @nubadx, for publishing my work in their very modern monthly magazine, dedicated to the new contemporary art scene. The creation, abstract or visual, which goes through art, design, photography, film making in a single daily experience. 52 pages – No. 4, on the theme « The vision ».

« I’m happy and sad at the time, and I always try to understand how it could be. » Stephen Chbosky. Crédit: @jeancharles.romero

« Les humains sont des mutants, tout est un mutant – des choses qui évoluent » – Oscar Isaac.

« Je crois en tout jusqu’à ce que ce soit réfuté. Alors je crois aux fées, aux mythes, aux dragons. Tout existe, même si c’est dans ta tête. Qui est-ce qui dit que les rêves et les cauchemars ne sont pas aussi réels que l’ici et maintenant? » – John Lennon.

« Cyberespace. Une hallucination consensuelle vécue quotidiennement par des milliards d’opérateurs légitimes, dans chaque pays, par des enfants sous-entendus par des concepts mathématiques. Une représentation graphique de données extraites des banques de chaque ordinateur du système humain. Une complexité inimaginable. Des lignes de lumière non-espace de l’esprit, grappes et constellations de données. Comme des lumières de ville, en recul… »
« William Gibson ».
Cette œuvre d’art, bien nommée « Cyberspace », a été créée par @jeancharles.romero
William Gibson est un écrivain américain de science-fiction et l’un des leaders du mouvement Cyberpunk.